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Comment s’est lancée la mode années 60 ?

par Nora Eref
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mode années 60

Marquées par de profonds changements sociaux, les années 1960 sont une décennie qui conserve une signification particulière, car les hiérarchies traditionnelles ont commencé à se dissoudre et à faire place à la naissance de l’ère moderne.

La façon dont les gens s’habillaient était un signe évident de l’évolution des mentalités. Dans les années 1960, beaucoup ont choisi, très publiquement, de commencer à se distinguer de la norme. Des créateurs novateurs et des modes d’achat plus informels ont tracé une ligne de démarcation entre les générations, créant un nouveau marché pour la mode jeune. Notre collection retrace les différents aspects de cette révolution stylistique qui s’est accélérée, avec des pièces remarquables signées par de nombreux créateurs parmi les plus influents de la décennie.

Une introduction aux robes années 1960

Marquées par de profonds changements sociaux, les robes années 60 sont une décennie qui conserve une signification particulière, car les hiérarchies traditionnelles ont commencé à se dissoudre et à faire place à la naissance de l’ère moderne.

La façon dont les gens s’habillaient était un signe évident de l’évolution des mentalités. Dans les années 1960, beaucoup ont choisi, très publiquement, de commencer à se distinguer de la norme. Des créateurs novateurs et des modes d’achat plus informels ont tracé une ligne de démarcation entre les générations, créant un nouveau marché pour la mode jeune. Notre collection retrace les différents aspects de cette révolution stylistique qui s’est accélérée, avec des pièces remarquables signées par de nombreux créateurs parmi les plus influents de la décennie.

L’invention de la mode juvénile

Dans les années 1950, la mode était dominée par les goûts d’une élite riche et mûre. Paris restait le moteur de l’industrie de la mode, avec des vêtements de haute couture sophistiqués produits dans des collections régulières par des créateurs tels que Cristóbal Balenciaga et Hubert de Givenchy (le créateur de la robe  année 60 noire emblématique d’Audrey Hepburn dans Breakfast at Tiffany’s, 1961). Mais les temps ont vite changé. À l’aube des années 1960, les revenus des jeunes étaient les plus élevés depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. L’accroissement du pouvoir économique alimente un nouveau sentiment d’identité et le besoin de l’exprimer. L’industrie de la mode a rapidement réagi en créant des modèles pour les jeunes qui ne se contentaient plus de copier les styles des « adultes ». Les Beatniks et les Mods (abréviation de « Modernistes »)

De nouveaux magasins pour de nouvelles modes

Il a fallu un nouveau type de magasin pour briser la domination de Paris et pour faire exploser le potentiel de la mode pour les jeunes. Les boutiques étaient de petits magasins en libre-service créés à Londres par des créateurs désireux de proposer une mode abordable aux jeunes gens ordinaires, offrant une expérience très différente de celle des « pourvoyeurs » souvent assez formels et des grands magasins à l’ancienne. Le fait d’être « sur le terrain » leur permettait de bien connaître leurs clients et de répondre rapidement à leurs besoins. Les stylistes Mary Quant et John Stephen ont été les pionniers de cette nouvelle forme de commerce de détail, puisqu’ils ont tous deux ouvert leur premier magasin au milieu des années 1950. Ils ont conçu et distribué une mode extrêmement influente qui, au départ, faisait référence à l’esthétique Mod, caractérisée par un minimalisme lumineux et personnalisé.

Le règne de la petite boutique

En l’espace de quelques années, la tendance des boutiques a explosé. Les jeunes affluent pour « voir et être vus » dans de nouveaux magasins dynamiques, centrés sur Kings Road et Carnaby Street à Londres. Ces boutiques désormais emblématiques vendaient des vêtements à prix abordables, adaptés à un mode de vie urbain et actif, permettant à leurs clients de combiner les articles de manière créative. Les tenues ajustées aux couleurs vives produites par les stylistes londoniens ont eu une influence considérable dans tout le Royaume-Uni, ainsi qu’en Europe et en Amérique, contribuant à créer l’image séduisante du « Swinging London ». La mini-jupe, popularisée par Mary Quant, s’est rapidement imposée comme le look le plus emblématique de la décennie, les jeunes femmes appréciant la possibilité d’oser se dénuder ». 

Les années 1960 sont marquées par l’engouement pour les nouveaux matériaux fabriqués par l’homme, avec de jeunes designers désireux de trouver de nouveaux angles de vue sur des formes établies. Ils exploitent le potentiel des plastiques modernes et des fibres synthétiques – Perspex, PVC, polyester, acrylique, nylon, rayonne, Spandex, etc. – pour créer des tenues faciles d’entretien, accrocheuses et amusantes. La recherche d’une forme de vêtement vraiment moderne a été illustrée par la « robe en papier ». Fabriqués en cellulose, en rayonne ou en polyester, ces vêtements jetables ont été créés pour la première fois en 1966 comme un coup de marketing pour une société américaine qui fabriquait des produits hygiéniques en papier. Des fabricants opportunistes, tant aux États-Unis qu’au Royaume-Uni, ont rapidement transformé ces robes aux imprimés audacieux en une nouveauté incontournable qui est restée populaire jusqu’en 1968.

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